Testament de Sienne (1) Écris comme je bénis tous mes frères, ceux qui sont dans notre religion et ceux qui y viendront jusqu'à la fin du siècle... (2) Puisque, à cause de la faiblesse et des douleurs de la maladie, je ne suis pas capable de parler, je fais connaître brièvement ma volonté à mes frères en ces trois mots, c'est-à-dire : (3) qu'en signe et souvenir de ma bénédiction et de mon testament ils s'aiment toujours mutuellement, (4) qu'ils aiment et observent toujours notre dame la sainte pauvreté, (5) et qu'ils se montrent toujours fidèles et soumis aux prélats et à tous les clercs de la sainte mère l'Église.
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